
LENA DRIFT est le projet électro d’Hélène Dehaese. Dès les premières notes, on est happé dans un monde qui oscille entre réel et imaginaires suspendus. Les nappes oniriques flottent. Les textures organiques frémissent. La voix, tantôt instrument, tantôt lumière, guide la traversée.
Son premier projet s’apparente à un carnet intime. Boucles, silences, élans : chaque pièce explore la présence à soi dans un monde saturé de tensions. La musique respire. Elle crée des instants où l’on peut se détacher du quotidien, se laisser porter par le souffle et la vibration.
Il y a quelque chose de chorégraphique dans ses compositions. Le mouvement et la couleur — empruntés à la peinture et à la danse — illuminent les sons et leurs textures. LENA DRIFT installe des bulles de rêverie, des interstices où le temps se dilate et l’esprit peut vagabonder.
Ce n’est pas une musique qui raconte. C’est une musique qui fait ressentir. Chaque souffle, chaque résonance devient geste. On se laisse guider, entre tension et lâcher-prise, dans un voyage où réel et imaginaire se croisent, où l’écoute devient expérience.